Commençons par le commencement : ma famille. Mon père, Alessio Dimenticati, avait un travail très prenant chez une société d’importation Euro-japonaise. De nationalité italienne, (comme vous l’aurez surement remarqué), il rencontra un jour durant un de ses voyages d’affaire, une petite employée : Ayane Koyoshi. Il fut tout de suite éprit d’elle et blabla blablabla(vous connaissez la suite). Voilà la rencontre de mes parents vous a été racontée mais ça, on s’en fiche un peu. Passons à moi.
Je suis né au Japon dans une petite ville dont je ne saurais me souvenir du nom le 21 juilet 1995, un soir étoilé et magnifique. Pendant les quelques années suivantes, j’étais un enfant roi. Étant un fils unique né dans une famille plutôt aisée, j’avais quasi tout ce que je voulais presque à l’instant que je voulais. C’était magique : Ma mère et mon père jouaient souvent avec moi et jetais heureux. Mais le temps passant, la magie quitta ma vie de plus en plus vite. Je ne retenais plus vraiment l’attention de personne, mon père n’était jamais là : toujours à son boulot et ma mère partait tôt le matin pour ne revenir que tard le soir pour ne faire je ne sais quoi. La solitude, l’ennui, et le mal-être s’installèrent.
A l’âge de mes 10 ans, je décidai de changer tout ça. Il fallait que tout cela se réveille, s’agite et recommence à vivre. J’ai d’abord essayé d’attirer l’attention vers moi. Et comment mieux attirer l’attention vers soi quand on est un enfant que d’avoir de bonnes notes à l’école ? (j’écarte bien sur le fait que je pouvais très bien me mettre sur le dos et crier que j’avais très mal quelque part car je ne pensais pas que ce soit une bonne idée) Moi qui n’avais jamais au grand jamais travaillé convenablement. Et pourtant, je me découvrais une passion pour la connaissance ; surtout pour la science et la physique. Si bien que ma moyenne générale passa de huit à dix-sept sur vingt sans avoir à travailler énormément. Malheureusement, ce n’avait que peu d’influence sur mes deux parent qui ne faisait que me féliciter rapidement avant de retourner à leurs occupations. Je ne savais que faire…
Et puis, 5 ans plus tard il arriva quelque chose qui…même si j’ai du mal à le reconnaitre, devait arriver. Lors d’un énième voyage en avion, mon père subit un arrêt cardiaque.Overdose de je ne sais quoi. Étant dans un avion, personne ne put faire grand-chose pour l’aider à pars lui faire quelques massages cardiaque qui furent inutiles.
Je ne le sus pas immédiatement mais je me doutais bien que quelque chose se passait : Maman restait trop souvent à la maison, semblait avoir pleurée et me fixait intensément avec des yeux triste dès que je me posais cinq minutes. Et puis, finalement, ce fut la révélation. Pendant que je mangeais, elle était là, à me regarder avec un regard plein de tristesse et d’amour en même temps (ce qui était extrêmement rare) Et elle me le dit :
« Alan. Ton…ton père est…mort »
Le choc ne fut pas tel que je m’y attendais : de la tristesse bien sûr mais surtout énormément de colère. Je m’étais arrêté dans mon mouvement et je fixais mon assiette, sans rien faire, sans rien dire. Presque dans un calme absolu.
C’est à ce moment-là que je me suis fait moi-même le plus peur de ma vie. Les objets, tout autour de moi, soit lévitaient, soit se fracassaient sur les murs. Je sentais que c’était moi qui faisais cela mais tout bougeais indépendamment de ma volonté. Je remarquai que ce n’était que les objets métalliques ou contenant du métal qui bougeaient. La première réaction de ma mère fut de se jeter sous la table en pleurant. Puis, après quelles secondes de ce ballet étrange et dans un fracas inimaginable, tout retomba en vrac sur le sol. Tout comme moi : je m’étais évanouis
La suite immédiate, je ne la connais pas en détail. Je ne sais juste que ma mère, après quelques secondes d’analyse effrayée de la situation appela une ambulance… et un exorciste.
Puis, quelques jours plus tard, je me réveillai extrêmement fatigué. Ma mère s’était endormie sur une chaise près de moi et semblait également extrêmement fatiguée. J’appelai une infirmière pour m’informer de la situation. Selon elle, ma mère serrait venue tous les jours me voir et serrait rester pendant plusieurs heures.
Je suis resté encore plusieurs jours à l’hôpital. Selon les médecins, j’aurais juste été victime d’une hypotension ou une « Grande fatigue soudaine » qui aurait sapé mes forces. Mais je savais qu’il en était tout autrement.
Les jours suivant m’apprirent plus sur cela. Une fois enfin à la maison, je pris le premier objet métallique que j’avais vu bouger à la maison et je m’enferma dans ma chambre.
Un frisson. C’est tout ce que je pus tirer de mon pouvoir. M’ayant concentré très fort, les mains en cage sur…la fourchette que j’avais pris, je voulus vérifier la chose que j’avais dans la tête. Bien que cela s’opposait à toutes les lois de la physique que j’affectionnais particulièrement, je savais que je pouvais faire quelque chose de « spécial ». Et tout ce que j’ai pu faire, même si c’était déjà quelque chose, ce ne fut qu’un frisson qui eut l’effet de me plonger dans la somnolence.
Les semaines passaient, je voulais m’entrainer pour ma iriser et apprendre un maximum sur ce « pouvoir ». J’avais déjà remarqué que je ne pouvais faire bouger que les choses métalliques, et que plus je l’utilisais, plus cela me fatiguait ce qui me donnait une idée plutôt précise sur mon pouvoir. Le progrès se faisait tout de même sentir puisque je suis passé d’avoir des difficultés à faire léviter un gravillon métallique sans m’endormir à faire voleter dans ma chambre une petite statue en bronze dans ma chambre avec seulement un petit sentiment de fatigue. Ma mère n’était pas au courant. Je ne voulais pas l’inquiéter mais cela l’inquiétait quand même car elle me voyait complètement crevé tous les soirs.
Chaque jour, je voulais m’améliorer. Je voulais comprendre ce que j’avais. Est-ce une maladie. Un problème génétique ou autre chose ? Malgré ces questions, je découvris une autre propriété à mon pouvoir. Je pouvais déformer, compresser, briser le métal. Finalement, je commença à croire que mon pouvoir était un don. Et je voulais montrer et exhiber mon don. C’est pourquoi, quand je fus arrivé je rassembla mes copains et leurs montra mon don.
La réaction produite ne fut pas exactement comme je m’y attendais. Il y eu bien des « Hooo ! » et les « Haaaaa ! » Mais aussi des railleries et des insultes. On me traitait comme un monstre dangereux et sans cœur…
Mais ce ne s’arrêta pas là. Les rumeurs et les discutions haineuses se propageaient et se répandirent bientôt dans tout le quartier .Même mes plus proches amis ne s’approchaient plus de moi, j’étais rejeté.
Je rentra chez moi, hué par quelques personnes, insulté par d’autres ; et ce qui devait arriver arriva. J’entra dans ma chambre en trombe, fous de rage. Je balança par la fenêtre grâce à mon pouvoir tous les objet métalliques de ma chambre qui était devenu un centre de test avec seulement un lit.
Malheureusement, Un homme qui semblait être là depuis longtemps m’avait vu. Il était du type agent secret ou tueur à gage avec son costard noir et blanc super sérieux. Il s’approcha de la porte et sonna, tranquillement. Avec une grande incompréhension, j’ouvris la porte. Il me donna une lettre destinée apparemment à ma mère. Il s’excusa et disparut. Oui ! Disparut ! comme ça ! Pouf !
Les discutions étaient évidement parvenues jusqu’à ma mère qui me bombarda immédiatement de centaines de questions. Je dus tout lui raconter en détail. Évidemment, elle s’effondra et ne compris rien. Sans savoir pourquoi, je lui présenta la lettre, je pensais fortement que elle pourrait tout changer.
Et ça n’a pas manqué . Me voilà maintenant dans un train me menant dans cette ville. Mes valises ont été faites en deux minutes et les adieux en une heure. Je vais vers un endroit sans doute meilleur. Mais qui sait ce qu’est réellement cette école ?